Mehdi Bensaïd: «la suspension de Salaheddine Aboughali est due à un différend de nature purement commerciale»

تجميد نشاط صلاح الدين أبو الغالي هو نتيجة لشكوى خاصة تجارية حسب مهدي بن سعيد

Mehdi Bensaïd, membre de la direction collégiale du Parti authenticité et modernité (PAM), lors d'une conférence de presse donnée dans la soirée du 11 septembre 2024, à Rabat. (Y.Mannan/Le360)

Le 12/09/2024 à 08h58

VidéoD’après Mehdi Bensaïd, membre de la direction collégiale du Parti authenticité et modernité (PAM), la suspension des activités de Salaheddine Aboulghali au sein de l’instance dirigeante du parti a pour origine un différend commercial avec un autre cadre du parti. Les détails.

On en sait davantage sur les causes de la suspension des activités de Salaheddine Aboulghali au sein de la direction collégiale du Parti authenticité et modernité (PAM). Il s’agit d’un différend de nature commerciale avec un autre cadre du parti, différend qui risquait d’avoir des conséquences sur le parti, a déclaré dans la soirée du mercredi 11 septembre Mehdi Bensaïd, membre de l’instance dirigeante du PAM aux côtés de Fatima-Zahra Mansouri.

«Ce différend n’a aucun lien avec des fonds publics», a d’abord tenu à préciser le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, qui affirme que la plainte, à titre personnel et à caractère commercial, émane d’un autre cadre du PAM (dont l’identité n’a pas été dévoilée) qui protestait contre la non-exécution d’un contrat commercial.

Le Bureau politique du parti a tenté d’intervenir pour résoudre le litige à l’amiable, «afin de préserver la réputation du PAM», a souligné Mehdi Bensaïd. Sans grande réussite. «Nous avons discuté avec M. Aboulghali dans l’espoir de le convaincre de régler la question dans un délai de deux à trois mois. Chose qu’il n’a pas faite», a-t-il déploré, soulignant que «la situation risquait d’impacter la gestion des affaires du parti» et rappelant que la direction et les autres membres du parti sont tenus de «respecter la charte d’éthique du PAM».

«Après trois mois, Salaheddine Aboulghali n’a pas honoré son engagement, alors que l’affaire est désormais à la limite du pénal, avec la réception de trois plaintes», a expliqué le dirigeant du PAM, regrettant que l’intéressé a voulu la présenter comme un conflit avec Fatima-Zahra Mansouri. «Aujourd’hui, il veut faire de cette question un conflit personnel avec Mme Mansouri. Je ne suis pas d’accord. S’il y a des comptes à régler, c’est ailleurs. Cette affaire a été discutée avec d’autres membres du parti, notamment Ahmed Touizi, président du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des représentants», a conclu le ministre.

Le360 a tenté de joindre Salaheddine Aboulghali, afin pour recueillir sa version des faits, en vain. Son téléphone est resté invariablement silencieux après plusieurs séries d’appels.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 12/09/2024 à 08h58