Les membres d'une commission d’inspection ne sont apparemment pas les bienvenus chez ce propriétaire d’une usine a Médiouna, en périphérie casablancaise. Dans son édition du vendredi 6 novembre, le quotidien “Al Ahdath Al Maghribia” rapporte l’histoire de ce parlementaire qui a refusé d’ouvrir ses portes à la commission diligentée par la Lydec. Son usine est accusée de polluer l’environnement et de porter préjudice aux projets de la station d’épuration mitoyenne.
Suite aux diverses pannes des machines de la station d’épuration, la Lydec a porté plainte auprès du Conseil communal et des autorités compétentes. Un échantillon prélevé des eaux usées a révélé la présence de produits chimiques très nocifs. C’est ainsi que des membres de la commission d’enquête se sont rendus sur place pour en avoir le cœur net et pour confirmer les analyses faites par la Lydec. Mais grosse surprise, l’équipe a dû affronter le niet catégorique du directeur de l’usine. Ce dernier, parlementaire de son état, semble s'être servi de son immunité pour justifier son refus de laisser la commission d’inspection faire son travail.
Nos confrères d’“Al Ahdath” rappellent que la pollution de cette usine menace le bon fonctionnement de la station d’épuration inaugurée par le roi Mohammed VI et le président français François Hollande. Cette station a pour objectif de traiter les eaux usées et de les recycler pour qu'elles soient utilisées par les agriculteurs alentour.








