"Nous sommes unis autour de cette question et il existe une position commune et indivisible", a déclaré El Othmani devant une nombreuse assistance, où presque tous les membres du bureau politique étaient présents, y compris Mustapha Ramid, ministre d'Etat chargé des Droits de l'homme et néanmoins avocat d'Abdelali Hamieddine.
Ce dernier, membre du bureau politique, vient d'être mis en examen par un juge d'instruction près la Cour d'appel de Fès pour sa complicité présumée dans le meurtre de Benaïssa Aït El Jid, un étudiant de gauche agressé mortellement par des islamistes le 25 février 1993.
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L'affaire a dominé les débats internes au parti à Marrakech, certains membres ayant même recommandé une remise en cause de la participation du parti au gouvernement.
Le secrétaire général parti, Saâd-Eddine El Othmani, connu pour sa modération, a joué le rôle d'arbitre tout en exprimant le "ferme soutien" du parti à Hamieddine.
Contacté par le360, un participant a indiqué que ce 5e dialogue interne s'est déroulé dans un esprit "calme et fructueux où l'unité du parti s'est consolidée".
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Pour freiner la polémique au sujet de la mise en examen de Hamieddine par un juge d'instruction près la cour d'appel de Fès, El Othmani avait demandé, à travers un communiqué à ses militants, de ne pas se prononcer publiquement sur cette question.
Suite à une plainte de la famille de feu Benaïssa Aït Eljid, le juge d'instruction a décidé de rouvrir ce dossier où Hamieddine a été poursuivi pour participation présumée à un homicide volontaire.