Dans son allocution d’ouverture de ce forum axé sur la «Régionalisation et développement intégré et durable des territoires au Maroc et en Mauritanie», Mbarka Bouaida, présidente de l’Association des régions du Maroc (ARM) et également présidente du conseil régional de Guelmim-Oued Noun, a rappelé que la 1ère édition de ce forum, tenue à Nouakchott en 2020, a été «une réussite», ajoutant que les deux parties vont discuter des moyens pour relever «les défis du développement durable à travers l’échange d’expériences».
La régionalisation avancée dans les deux pays -qui comptent chacun douze régions- a également été au programme. Lors de cette rencontre, les participants ont évoqué des thématiques relatives aux mécanismes de financement des projets territoriaux, les formes de coopération partenariale et les échanges d’expertises entre les régions des deux pays.
«La programmation du développement territorial propre à chaque pays», a été largement discutée, les participants ayant reconnu que ce domaine reste tributaire de «l’engagement des financements afférents».
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Les deux associations des régions marocaine et mauritanienne ont renouvelé leur engagement respectif à mettre en œuvre les conventions de coopération signées par le passé entre les régions. À titre d’exemple, Rachid El Abdi a déclaré à la presse que la région de Rabat-Salé-Kénitra qu’il préside coopère déjà avec celle de Nouakchott au niveau de la gestion et l’exécution de divers projets socio-économiques.
De son côté, le président de la région de Drâa-Tafilalet (sud-est du Maroc), Hro Abrou, a mis en exergue le projet de coopération dans la filière du palmier dattier entre sa région et celle de Tagant, une région administrative située au centre de la Mauritanie, appelée également le plateau du Tagant ou encore le «désert des crocodiles».