Toutes les tentatives du régime militaire de diaboliser le Maroc et de semer les graines de la haine envers le Royaume dans l’esprit des Algériens ont échoué: les villes marocaines demeurent les destinations préférées des touristes algériens.
Des rapports actualisés de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), désormais nommée ONU tourisme, révèlent que 300.000 Algériens ont visité le Maroc au cours de la période de 2018 à 2022, contre 175.000 Tunisiens et 172.000 Mauritaniens.
Ces statistiques montrent l’échec de la politique de la junte de créer un climat d’hostilité entre les peuples marocain et algérien, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 4 juillet.
Cet engouement pour le Royaume ne concerne pas uniquement les touristes dits «ordinaires», et s’étend à des célébrités d’origine algérienne des monde de l’art et du sport, tels le chanteur Cheb Khaled, les joueurs de football Mahrez et Slimani, ainsi que la légende Zinedine Zidane.
Plus encore, plusieurs stars algériennes ont décidé de s’installer au Maroc, à l’instar de Cheb Faudel et Reda Taliani, auxquels il faut ajouter la présence presque permanente sur le territoire national de Cheb Khaled.
Ces choix mettent le régime militaire algérien en colère, et lui ont fait mobiliser des bataillons de «mouches électroniques» pour dénigrer tous ceux qui, parmi leurs administrés, se rendent au Maroc.
Selon des médias algériens, Casablanca est en tête des destinations préférées des Algériens, directement suivie par Marrakech, Agadir et Oujda, dont les hôtels ont enregistré une forte augmentation du nombre de nuitées qui y sont réservées, comparativement avec d’autres villes touristiques du Royaume.
Des sources médiatiques font état d’un afflux continu de touristes algériens, et s’interrogent sur ce que serait leur nombre en cas d’ouverture des frontières entre les deux pays.
Les mêmes sources soulignent que ces chiffres sont enregistrés malgré tous les obstacles qui entravent la venue d’Algériens au Maroc, tels que les discours hostiles du régime algérien, la fermeture des frontières et l’absence d’une liaison aérienne entre les deux pays.
D’ailleurs, ce ne sont pas seulement les médias qui soulignent cette situation paradoxale, car le régime militaire algérien paraît désormais confus et désorienté, ses discours belliqueux n’ayant eu aucun impact sur les Algériens qui visitent le Maroc, que ce soit ceux de l’intérieur ou les expatriés.