Il existe deux domaines qui resteront gravés à jamais dans la mémoire collective de l'Espagne et dans lesquels le Maroc a joué un rôle capital pour sa sécurité, celui de la lutte contre le crime organisé, terrorisme en particulier, et l'immigration clandestine. Madrid, au lendemain du démantèlement d'une cellule terroriste entre le Maroc et l'Espagne, a envoyé, ce lundi, son secrétaire d'Etat espagnol à la Sécurité, Francisco Martinez, pour dire "Merci et grand merci au royaume".
Cette satisfaction et heureuse coopération entre les services sécuritaires des deux pays sera transmise aujourd'hui par l'émissaire espagnol au ministre délégué à l'Intérieur, Cherki Drais.
Le haut responsable marocain saisira cette occasion pour faire prévaloir, et à juste titre d'ailleurs, que l'approche sécuritaire a besoin du relèvement du niveau de la coopération technique (financement de projets, formation, matériel, équipements...). Sans oublier l'approche socioéconomique qui doit se décliner en projets de développement dans le nord. Dans ce registre, la question relève des compétences du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et de son homologue espagnol, selon les observateurs.
