«Nous devons non seulement supprimer les droits tarifaires, mais créer un corridor numérique entre Tanger et nos ports pour réduire la paperasse et faciliter les investissements (…) et veiller à ce que notre politique commerciale reconnaisse pleinement la souveraineté du Maroc sur le Sahara», a souligné Lord Daniel Hannan dans un article publié sur le quotidien britannique The Daily Telegraph.
Il a affirmé être resté «bouche bée» devant les sites industriels du Maroc lors d’une visite au Royaume la semaine dernière. Lord Hannan, qui est également président de l’Institut pour le libre-échange, a relevé que le port Tanger Med «est le plus grand, non seulement d’Afrique, mais aussi de la Méditerranée», rappelant qu’une «énorme industrie automobile s’est développée autour de cette infrastructure».
Au cours des 20 dernières années, un centre aéronautique s’est développé à Casablanca et les principales villes du pays sont reliées par des trains à grande vitesse, a observé Lord Hannan, notant que «peu de pays sont aussi bien situés pour l’énergie éolienne et solaire et son sous-produit, l’hydrogène vert».
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Le Maroc a pris la décision stratégique de se diversifier, a-t-il poursuivi, notant dans ce sens que l’Institut pour le libre-échange a proposé une série d’idées pour libéraliser le commerce entre les deux royaumes. Pour lui, une telle politique permettrait au Royaume-Uni de tirer pleinement profit des opportunités offertes par le Brexit.
Récemment, le député britannique Liam Fox avait lui aussi plaidé pour que le gouvernement du Royaume-Uni offre son plein soutien au Maroc et reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara. Le député avait adressé une lettre au ministre des Affaires étrangères, David Cameron, dans laquelle il avait mis l’accent sur l’importance «d’une position plus proactive et favorable du Royaume-Uni» au sujet de la question du Sahara marocain.
Une position plus proactive et favorable du Royaume-Uni à l’égard de l’initiative marocaine d’autonomie est essentielle non seulement pour les relations diplomatiques, mais aussi pour la paix et la coopération internationale, avait affirmé le député conservateur dans cette lettre.