L’enceinte du Parlement sera de plus en plus difficile d’accès aux journalistes et autres photojournalistes. La décision vient d’être prise en commun accord entre les instances dirigeantes des deux Chambre du Parlement, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 16 décembre. Il s’agit en fait, explique le quotidien, d’une décision des secrétaires généraux des deux Chambres, décisions qui sera mise à exécution dans les quelques jours à venir.
Ainsi, poursuit la même source, les conditions d’accès aux locaux de l’institution législative seront plus strictes. Concrètement, de nouveaux critères et normes seront mis en place pour accorder une carte d’accréditation aux journalistes et leur permettre d'accéder à l’institution. Pour donner une couverture légale à cette mesure, les responsables des deux Chambrent invoquent l’article 68 de la Constitution.
Dans ledit article, ont peut notamment lire que les réunions des commissions permanentes du Parlement sont secrètes et que les règlements intérieurs des deux Chambres fixent les cas et les règles permettant la tenue par ces commissions de séances publiques. Mais pourquoi veut-on restreindre l’accès au Parlement pour les hommes et les femmes des médias? En fait, explique le quotidien en citant des sources au sein de l’institution législative, ce sont les parlementaires qui se plaignent de plus en plus de la présence permanente et en grand nombre des photographes dans l’enceinte des deux Chambres.
D’après les mêmes sources, ces derniers occuperaient beaucoup d’espace avec leur matériel, gênant ainsi le mouvement des élus au sein des deux Chambres. En effet, ils occupent une grande partie des salles de réunions et encombrent, toute la journée, les couloirs des sièges des deux Chambres, ce qui, d’après le quotidien, indispose les parlementaires.
Par ailleurs, souligne Al Ahdath Al Maghrebia, depuis lundi dernier, les journalistes et photographes ne peuvent plus accéder aux deux Chambres que pendant les séances plénières. Les réunions des commissions leurs sont désormais interdites.
Toujours est-il que, conclut le quotidien, face au nombre croissant des plaintes des parlementaires, les directions des deux Chambre n’ont trouvé meilleure solution que de réduire drastiquement le nombre des journalistes pouvant accéder au Parlement, en limitant le nombre d’accréditations accordées. Le document, qu’on ne peut plus obtenir aussi facilement que par le passé, est signé conjointement, précise le quotidien, par les secrétaires généraux des deux Chambres du Parlement.