Les finances du PJD souffrent de l'avarice de ses parlementaires

Brahim Taougar/360

Revue de presseAbdelilah Benkirane fait la guerre aux anciens ministres et parlementaires du PJD qui refusent de payer leurs cotisations annuelles sous prétexte qu’ils ne reconnaissent pas les structures actuelles du parti. Cet article est une revue de presse d’Assabah.

Le 12/07/2024 à 20h53

La crise financière qui secoue le PJD a ouvert la voie à une véritable guerre contre les «cadres riches» qui ont occupé des postes au sein du gouvernement et des sièges au Parlement. Ceux-là mêmes qui sont accusés par la direction du parti d’avoir refusé de s’acquitter de leurs cotisations, rapporte Assabah du week-end (13 et 14 juillet).

Des sources indiquent que le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est en guerre contre les anciens ministres et parlementaires qui ne paient plus leurs cotisations sous prétexte qu’ils ne reconnaissent pas les structures actuelles du parti. Le montant cumulé de la dette a dépassé 200.000 dirhams. Les tribunaux de «l’inquisition financière» mettent en cause cinq membres de la direction du parti du temps où Saad-Eddine El Othmani occupait le poste de secrétaire général.

Benkirane qualifie leur comportement de «violation du référentiel idéologique du parti et de reniement des promesses et des engagements». Il a ainsi révélé que le montant des cotisations en souffrance s’élève à 3.700.000 dirhams.

Tout en martelant que le financement du parti est une responsabilité collective, le patron du PJD les a appelés à faire preuve de responsabilité. D’autant, ajoute-t-il, que «cette situation impactera négativement les capacités du parti à participer aux élections». Et Benkirane de menacer les réfractaires de prendre à leur encontre des mesures sévères car, explique-t-il, le problème réside dans le principe du respect des engagements.

Par Hassan Benadad
Le 12/07/2024 à 20h53