Les autorités allemandes imposent de nouvelles restrictions aux demandeurs d’asile

Un balayeur dans une rue.

Un balayeur dans une rue.

Revue de presseCertaines régions allemandes ont imposé de nouvelles restrictions aux migrants, et particulièrement aux demandeurs d’asile, parmi lesquels se trouvent des Marocains, en les obligeant à choisir entre un travail pour un salaire modique ou l’expulsion.. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Le 15/11/2024 à 22h12

Dans certaines régions allemandes, un nouveau système permet à l’État de recourir à des demandeurs d’asile pour exercer des emplois mal rémunérés dans l’attente du traitement de leur dossier, rapporte Assabah du week-end (16 et 17 novembre). Mais face au trop grand nombre de demandes, les autorités ont besoin de plusieurs mois, voire plus d’une année, pour décider de leur sort. Les travaux imposés par certaines villes à cette catégorie de migrants concernent le balayage et le nettoyage des rues, la tonte des pelouses et le nettoyage des fenêtres.

Cette exigence fait polémique. Bien que cette décision touche en premier lieu les Syriens et les Afghans, une importante frange de la communauté marocaine se trouve, également, confrontée à cette réalité. Ceux qui refusent d’exercer les travaux précités seront passibles de sanctions, comme la suspension ou la réduction des prestations mensuelles. Le demandeur d’asile doit travailler quatre heures par jour pour un salaire horaire de moins d’un dollar. Et tant que son dossier n’a pas été traité par les services concernés, il lui est interdit d’exercer d’autre métier.

Cette nouvelle politique a été instaurée pour pallier la baisse de la natalité et le vieillissement de la population allemande, relaie Assabah. Les autorités allemandes ont donc encouragé la migration en provenance de certains pays, dont le Maroc, à condition que le jeune migrant ait une qualification professionnelle.

Par Hassan Benadad
Le 15/11/2024 à 22h12