Certaines pratiques commencent à fausser la compétition électorale entre les candidats et les partis. Les commanditaires de ces pratiques visent déjà l’invalidation du siège devant la Cour constitutionnelle. Ainsi, ils confectionnent des affiches incriminant leurs adversaires dans certaines circonscriptions qui se retrouvent donc en violation des lois en vigueur.
Il s’agit d' affiches strictement interdites et exposées, de surcroît, dans des emplacements interdits par le Code électoral, ou encore de tracts comportant des textes ou des slogans anticonstitutionnels.
Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 27 septembre, le ministère de l’Intérieur a mobilisé ses agents et ses services compétents, au niveau des préfectures et des provinces du royaume, pour lutter contre ses pratiques et ouvrir des enquêtes dans les circonscriptions où ces fausses affiches ont été distribuées.Et de préciser que la première victime de ce phénomène est le Parti Authenticité et modernité (PAM) qui a dénoncé ces manoeuvres via un communiqué officiel.Bien plus, poursuit le quotidien, le secrétaire général du PAM, Ilyas El Omari, a saisi officiellement le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, en tant que responsables de la Commission chargée du suivi des élections, en vue de prendre les mesures qui s’imposent pour contrer ce phénomène.
De même encore, le secrétaire général du parti du Tracteur a interpellé les responsables de la Commission sur le recours à la violence à l’encontre de ses candidats dans certaines circonscriptions électorales locales. Il a ainsi soulevé le cas d’une candidate qui a été agressée dans la circonscription de Fès-sud.