Le ministre de la Justice PJDiste, Mustapha Ramid, ne se présentera pas au scrutin législatif en raison de sa co-présidence, aux côtés de Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, de la Commission nationale chargée de superviser les prochaines élections législatives, les deuxièmes depuis la Constitution de 2011. A l'exception de Ramid et du numéro 1 du PJD, Abdelillah Benkirane, Chef de gouvernement, -qui n'a pas encore décidé s'il se porterait candidat ou pas dans son fief électoral à Salé- les neuf autres ministres du parti de la Lampe vont concourir.
Le PJD a commencé à examiner, sous la présidence de Benkirane, la liste des candidats proposés pour les douze régions, à partir de ce week-end. Il poursuivra quotidiennement ce travail jusqu'à la mi-août.
On a appris par ailleurs que du côt de la majorité toujours, les six ministres du Mouvement populaire (MP) ont eux aussi formulé le vœu de se porter candidats pour ces élections. "Plusieurs ministres du MP ont sollicité une candidature pour ces élections", a déclaré un dirigeant de cette formation politique à Le360. Le parti de l'Epi prévoit de se pencher sur une pré-sélection de l'ensemble de ses candidats à travers le Maroc le 15 août courant à Rabat avant que sa Commission nationale chargée de cette mission ne soumette la liste pour approbation définitive au Bureau politique du MP.
"Nous dresserons la liste définitive à partir de la deuxième quinzaine du mois d'août", a déclaré cette source du MP.
Les ministres du RNI et du PPS, deux autres formations de la majorité, vont eux aussi présenter des candidatures pour la bataille électorale du 7 octobre face au PAM qui s'est déclaré déterminé à remporter ce scrutin dont la campagne électorale commencera quinze jours avant le vote.
Le PPS va officiellement trancher vers la mi-août si son numéro 1, Nabil Benabdellah, va se porter candidat ou non. Pour le MP, son leader Mohamed Laenser, président du Conseil régional de Fès, ne pourra pas se présenter, la loi interdisant le cumul des fonctions entre président de la région et la députation. Alors que chez le RNI, il est quasi-certain que Salaheddine Mezouar ne se présentera pas dans son fief électoral de Meknès face à Abdellah Bouanou, candidat PJDiste, président sortant du groupe au sein de la Chambre des représentants.