Législatives 2016: l'Istiqlal hausse le ton et convoque son Conseil national

Mehdi-Le360

L'Istiqlal se dit visé par les récentes décisions invalidant l'élection de sept conseillers PI et notamment celle du président du conseil de la région de Dakhla, Yanja Khatat, et les poursuites judiciaires contre Omar Hejira, maire d'Oujda, pour dilapidation de biens publics.

Le 14/06/2016 à 10h33

Le secrétaire général de l'Istiqlal, Hamid Chabat, et le Comité exécutif ont convoqué pour le 25 juin une session extraordinaire du Conseil national du parti pour débattre des obstacles entravant l'action du parti.

Cette session a toute la latitude pour prendre toute décision jugée opportune, n'excluant pas le boycott des élections législatives du 7 octobre.

Le chef de l'Istiqlal a vivement dénoncé, lors d'un débat organisé lundi soir par l'Association des lauréats de l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), la destitution du président du conseil régional de Dakhla, la qualifiant de «dangereuse pour l'intégrité du pays».

Il a accusé les walis, écartant l'implication de Benkirane dans ce jeu de massacre contre le PI.

"Qui voulez-vous que ce soit ?, Benkirane n'y peut rien dans cette affaire. Je ne veux pas faire un dessin". "Comment peut-on accepter l'invalidation de l'élection de Yanja Khatat alors que ce dernier se trouvait au Nicaragua en train de plaider en faveur de l'intégrité territoriale?".

Selon Hamid Chabat, le représentant du Polisario au Nicaragua a saisi l'occasion de cette invalidation pour lancer à la face de Yanja Khatat: "Tu n'as pas le droit de parler au nom des provinces sahariennes parce que le Conseil constitutionnel t'a disqualifié en disant que tu es mauritanien".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 14/06/2016 à 10h33