Les premiers jours qui ont suivi la fin du mois de Ramadan ont connu une hausse du nombre d’incidents qui a fragilisé le sentiment général de sécurité. C’est ce que révèle Al Massae dans son numéro de ce lundi 18 juillet. Ainsi, les services de la sûreté ont affecté, à travers le pays, des effectifs à la lutte contre les vols sous la menace d’armes blanches.
En parallèle, des acteurs de la société civile ont insisté sur l’importance de mener des campagnes de sécurité, tout en mettant en place une stratégie complète pour réduire et limiter le nombre d’agressions. «Une typologie des délits qui hantent aujourd’hui les habitants de plusieurs grandes villes du Royaume a été effectuée», rapporte le journal.Couteaux, sabres, haches et lames de rasoirs sont souvent utilisés, entre autres, à Rabat, Kénitra, Casablanca, Mohammedia, Témara et Tanger. Il suffit de faire un tour sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts.
En réponse à ces inquiétudes, «Abdellatif El Hammouchi, patron de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a nommé Abdellatif Essaid au poste de préfet de police de Fès», rapporte pour sa part Al Akhbar. «Cette nomination intervient suite aux nombreuses plaintes concernant le manque de sécurité que connaît la ville», précise encore Al Massae. Ainsi, Essaid succède à Noureddine Essennouni, qui avait demandé à partir, il y a 3 mois, pour des raisons de santé.
Dès sa nomination, Essaid a lancé, vendredi, une campagne ciblant les points noirs de la ville, ces points connus pour être le théâtre de crimes et délits. Pour mener à bien sa mission, il s’est fait aider par tous les services de police disponibles (police judiciaire, sûreté publique, etc.). Plusieurs suspects ont été arrêtés lors de ces descentes.
Selon les données recueillies par le journal, La nomination d’Essaid a été décidée après l’intervention de plusieurs élus de la région, dont le président du Conseil de la ville et celui de la région Fès-Meknès. «Ces derniers ont conclu un partenariat avec la DGSN et financé, à hauteur de 10 millions de DH, l’acquisition de véhicules et caméras de surveillance», précise le quotidien.
Par ailleurs, la DGSN a créé un groupe dédié à la lutte contre la criminalité. Cette nouvelle unité de proximité, baptisée GRI (Groupe de recherche et d’intervention), a pour mission d’aider les autres brigades de la ville à maîtriser le nombre de crimes.