«En dépit de trois crises liées à la pandémie, à la sécheresse et à la flambée des prix (pétrole et denrées alimentaires), le gouvernement a livré un bilan positif en neuf mois d’action», a affirmé Anas Birou, membre du bureau politique du RNI dans un entretien avec Le360. «Le rôle de chaque gouvernement consiste à innover pour régler ces crises. Heureusement que nous avons ce gouvernement que dirige Aziz Akhannouch, car il a montré une résistance face à ces crises», a-t-il estimé
«Malgré certaines critiques, les résultats sont positifs avec le lancement de plusieurs chantiers et le soutien apporté à la Caisse de compensation qui a versé 16 milliards de dirhams additifs».
Anis Birou a cité les aides au secteur du tourisme, à l’agriculture, aux professionnels du transport ainsi qu’au règlement d’autres affaires avec «transparence et responsabilité (…). En tant qu’acteur politique au sein du RNI, je pense qu’il y a une vision et une insistance pour résoudre ces problèmes».
Pour lui, la récente lettre de cadrage adressée par Aziz Akhannouch aux divers ministères propose une série d’actions relatives notamment à la problématique de l’eau. Il y a aussi d’autres projets importants qui se concrétisent, à savoir la santé, la protection sociale et la loi-cadre sur les investissements.
«Aziz Akhannouch se distingue par son efficacité dans la réalisation des projets», a souligné Anis Birou, également président de la Commission 13 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger (MRE).
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A propos du registre social unifié, l’ancien ministre s’est dit favorable à ce que le système puisse déterminer les réels bénéficiaires et le seul moyen à même de répondre à cette question.
Dans ce cadre, il faut rappeler que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, avait récemment indiqué que la phase expérimentale de mise en œuvre du chantier du registre social unifié, lancée au niveau de Rabat et de Kénitra, se poursuivra en 2022, avant d’être généralisée à l’ensemble du territoire national.
Le système, rappellent les observateurs, est réclamé par les partis d’opposition en vue de cibler le soutien public (au gaz butane, au sucre et à la farine) aux couches les plus défavorisées en excluant les sociétés industrielles de l’agro-alimentaire et les catégories aisées.
Répondant à la question liée à l’insuffisance de communication du gouvernement avec la presse, le dirigeant du RNI estime que sur le plan interne du parti, la communication «fonctionne à merveille», alors qu’au niveau du gouvernement «la tendance privilégie une amélioration de la communication».
En conclusion, l’ancien secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat a évoqué les futures actions du RNI qui seront axées, les prochaines semaines, sur l’élection des corps des élus du parti de la colombe.