Le président du Sénat français, Gérard Larcher, attendu à Dakhla fin février

Gérad Larcher, président du Sénat français.

Fervent défenseur de la marocanité du Sahara, Gérard Larcher, président du Sénat français et membre du parti de droite Les Républicains, effectuera fin février une visite à Dakhla.

Le 24/01/2025 à 10h53

Le président du Sénat français, Gérard Larcher, est attendu à Dakhla le 28 février prochain pour sa toute première visite dans les provinces du Sud, rapporte Africa Intelligence. L’événement s’inscrit dans une série de visites sénatoriales françaises annoncées à l’occasion du troisième Forum des élus français et marocains rassemblés au sein du Cercle Eugène-Delacroix, organisé fin novembre 2024 à la Chambre haute à Paris, précise la même source.

Début janvier, trois membres du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat avaient fait le déplacement à Dakhla pour préparer la visite de Gérard Larcher, souligne le média français, ajoutant que la délégation française a été accueillie par Ali Khalil, wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, et Mounir El Houari, directeur général du Centre régional d’investissement (CRI).

Grand ami du Maroc, Gérard Larcher est un fervent défenseur de la marocanité du Sahara. Fin juillet 2024, il avait fortement salué la décision du président français, Emmanuel Macron, soutenant le plan d’autonomie marocain. Dans un communiqué publié sur le site internet du Sénat français, son président, qui estime qu’il s’agit là d’une «évolution diplomatique décisive, attendue de longue date», a souligné qu’«il était temps de tenir compte des réalités et de sortir d’une ambiguïté stérile», relevant que «cette évolution est le fruit d’une longue maturation».

Dans une lettre adressée au président français en mars 2024, Gérard Larcher avait déjà plaidé pour une initiative diplomatique en ce sens, qui lui paraissait «incontournable». Selon lui, la décision d’Emmanuel Macron est «un pas supplémentaire décisif» vers la résolution d’un différend qui a trop duré, minant l’intégration du Maghreb et pénalisant sa prospérité.

Par Ayoub Khattabi
Le 24/01/2025 à 10h53