Selon le quotidien Al Akhbar du vendredi 18 décembre, c’est un récent rapport de l’Inspection générale de l’administration territoriale, relevant du ministère de l’Intérieur, qui a mis à nu de graves malversations dans la gestion de nombreux projets de l’Initiative nationale pour le développement humain. En cause, certains élus auraient choisi de confier nombre de ces projets à des associations et autres coopératives, non pas en se basant sur le critère de leur savoir-faire, mais uniquement à des fins de calculs électoralistes, à l’approche des échéances de 2021.
Ces malversations ont été ùmises à nu, depuis que l’Inspection relevant du ministère de l’Intérieur a décidé de concentrer désormais ses contrôles sur les projets relevant du compte spécial de l’INDH, pour s’assurer de leur adéquation avec les nouvelles orientations introduites par la phase III, surtout en ce qui concerne les projets dédiés aux jeunes en vue de leur insertion dans le tissu productif. En ce, afin que les générations futures ne soient plus laissées en marge du développement, précise Al Akhbar.
Pour rappel l’inspection générale de l’administration territoriale est compétente, en vertu du décret du 19 juillet 2005, pour contrôler les procédures et assurer le suivi de l’exécution des projets relevant du compte spécial, ou Fonds de l’INDH. Une mission qu’elle partage avec l’Inspection générale des finances (IGF).
Al Akhbar rappelle que l’Inspection dirigée par le wali Zineb El Adaou a réalisé plusieurs contrôles durant l’année écoulée, en vue de d'éplucher tous les comptes et s’assurer de la bonne marche de l’exécution des projets INDH à travers les différentes wilayas et provinces du royaume, surtout pour la phase III de l’INDH qui couvre la période 2019-2023.