Organisée en partenariat avec la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la COP-Med réunira des chefs de gouvernements, des ministres des pays du pourtour méditerranéen ainsi que des experts et représentants de bailleurs de fonds.
Elle se tiendra cinq mois avant le grand rendez-vous planétaire de la COP22 de Marrakech (du 7 au 18 novembre) pour établir un état des lieux jugé "fort préoccupant" dans le milieu naturel et biologique de la Méditerranée devenue presque "un dépotoir", selon une source gouvernementale marocaine.
"Nous voulons établir un diagnostic pour que la COP22 fournisse des remèdes notamment en matière de financement pour la survie de la Méditerranée", a-t-on ajouté.
La partie marocaine à la COP-Med sera active à Tanger pour mieux jeter les bases de la COP22. Les régions marocaines y fourniront des modèles de développement durable et de croissance verte.
Outre la région de Tanger, grand carrefour du transport maritime international, la ville d'Essaouira exposera son expérience énergétique dans l'éolien, celle de Ouarzazate, la capitale mondiale du solaire, étalera la stratégie nationale qui portera d'ici à 2030 la production d'électricité solaire à 52% du total des besoins de la consommation électrique nationale, entre autres exemples de réussites.