Le Maroc condamne les violences israéliennes à Jénine et réaffirme son ferme soutien à la création d’un Etat palestinien

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.

Le 04/07/2023 à 18h29

VidéoLe Maroc, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a condamné ce mardi 4 juillet «les attaques que commet actuellement Israël à Jénine, en Cisjordanie, contre le peuple palestinien». Il a également apporté son ferme soutien à la création d’un Etat palestinien indépendant.

S’exprimant lors d’un point de presse conjoint tenu avec son homologue du Sultanat d’Oman, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi, Nasser Bourita a estimé que la cause palestinienne «constitue un axe fondamental car il n’y aura pas de paix au Proche-Orient sans une solution juste et définitive à la cause palestinienne».

Selon le chef de la diplomatie, «il y a une seule solution sur laquelle il existe une unanimité de la communauté internationale, à savoir la solution de deux Etats, celle d’un Etat d’Israël aux côtés duquel doit vivre un Etat palestinien indépendant bâti sur ses frontières de 1967 avec comme capitale Al Qods Charkia» (Jérusalem-Est).

Faisant part des vives préoccupations du Maroc, le ministre des Affaires étrangères a souligné que «ce qui se passe aujourd’hui avec les attaques répétées israéliennes contre les territoires palestiniens ne contribue pas à créer un climat adéquat permettant d’ouvrir le dialogue et de créer la paix dans cette région». Et de souligner que «le Maroc condamne une nouvelle fois en s’opposant aux agressions répétitives israéliennes contre Jénine qui ont causé des morts et des destructions».

Ainsi, le Maroc «considère que la situation actuelle est très dangereuse, (...) menaçant ce qui reste comme espoir pour réaliser la paix dans cette région» et «risquant de nourrir la violence et l’extrémisme», a poursuivi Nasser Bourita, affirmant que «le Royaume du Maroc exprime son soutien au peuple palestinien dans cette situation critique et dangereuse et demande une nouvelle fois à la communauté internationale d’intervenir pour mettre fin à cette agression».

Abondant dans le même, le chef de la diplomatie omanaise, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi a souligné que «sans une solution juste et globale, la région du Moyen-Orient ne connaîtra ni calme, ni paix, ni développement durable». Et de conclure: «Nous souhaitons de la communauté internationale et des pays influents de veiller au respect du droit notamment l’appropriation par les Palestiniens de leurs droits légitimes conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.»

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 04/07/2023 à 18h29