Le coup d’envoi de cette cérémonie a été donné dans les locaux du ministère de la Culture, à Rabat, par Mustapha Amadjar, directeur de la Communication au ministère de la Communication. «Nous célébrons ce mardi 11 janvier 2022 un moment important de l’histoire du Maroc, celui de la revendication de l’indépendance et celui de la construction d’un Maroc moderne, développé et ouvert», a affirmé Mustapha Amadjar, dans une déclaration pour Le360.
Cette cérémonie, marquée par une exposition de livres, de documents et de photographies liés à cet évènement historique, a en effet été organisée sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Le ministre, Mehdi Bensaïd, qui devait présider cette cérémonie, a dû s'excuser à la dernière minute, pour des raisons de santé.
La commémoration a eu lieu en présence de hauts cadres du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que de Jamaâ Baida, le directeur des Archives du Maroc, qui a évoqué, devant l'assistance, les grands moments qui ont entouré la présentation du Manifeste de l’Indépendance le 11 janvier 1944.
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«Ce qui m’importe beaucoup plus dans ce Manifeste de l’Indépendance, c’est qu’il a été le fruit d’une concertation entre le Mouvement national marocain et le sultan Mohammed V. C’est ce qui a fait sa gloire, c’est ce qui a fait sa pérennité (….). Cette concertation a abouti à un message franc, fort, public et international», a rappelé le directeur des Archives du Maroc, soulignant «la dure répression» subie par les résistants de la part des autorités du protectorat.
Le texte du Manifeste, rédigé en 1944, revendiquait «l’indépendance du Maroc dans son intégrité territoriale sous l’égide de Sa Majesté Sidi Mohammed Ben Youssef, que Dieu le glorifie», et sollicitait de «Sa Majesté d’entreprendre avec les nations intéressées des négociations ayant pour objet la reconnaissance et la garantie de cette indépendance, ainsi que la détermination dans le cadre de la souveraineté nationale des intérêts légitimes des étrangers au Maroc».