Le gouvernement a chargé Mohamed Moubdie, ministre de la Fonction publique, de tenter de convaincre cette Commission que préside l'istiqlalien Rahhal Mekkaoui (ancien secrétaire général du ministère de la Santé) de l'extrême nécessité d'adopter ce texte.
Le projet de loi relatif à la réforme de CMR a décidé de relever graduellement l’âge du départ à la retraite des fonctionnaires entre 2017 et 2019 pour arriver au final à 63 ans contre 60 ans actuellement.
Cette réforme vise à éviter la faillite de cette Caisse à l'horizon 2022. Les syndicats refusent cette réforme au simple motif que le gouvernement les a "marginalisés" lors de la préparation de la réforme.
Pour rappel, ces mêmes syndicats qui refusent cette réforme avaient participé depuis les gouvernements de Driss Jettou et de Abbas El Fassi à toutes les réunions techniques relatives à la réforme de la CMR. Ils avaient accordé, lors de toutes ces étapes, leur accord de principe sur la nécessité d'entreprendre cette réforme.
Vendredi, lors d'une réunion avec Benkirane, ce dernier a refusé de retirer le texte du circuit législatif en promettant aux syndicats de leur accorder quelques concessions lors des discussions portant sur les amendements devant la Commission des Finances de la Chambre des conseillers où l'opposition n'est plus majoritaire depuis le scrutin d’octobre 2015.