Dans un article intitulé: "le Sahara, la marocanité de l'identité et du coeur", le journal relève que la question du Sahara marocain, devenue un différend chronique, est considérée comme "le plus long conflit territorial de l'époque contemporaine, en raison de la multiplicité des intervenants", soulignant à cet égard l'attachement du Maroc à son droit historique dans cette région.
Le droit historique du Maroc dans cette région est confirmé par l'avis de la Cour internationale de justice du 16 octobre 1975, qui a confirmé que le Sahara n'était pas un terra nullius avant qu'il ne soit colonisé par l'Espagne et que des liens juridiques et une allégeance existaient entre les sultans du Maroc et les tribus qui y résidaient.
Après avoir relevé que la question du Sahara marocain continue d'être exploitée par certaines puissances régionales et internationales à travers des positions hostiles aux intérêts du Maroc et de la région, la publication fait observer que la république déclarée unilatéralement avait été reconnue, dans un premier temps, par 75 Etats, avant que ce nombre ne se réduise à 29 actuellement, suite au retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de cette entité.
En contre partie, poursuit la même source, le Maroc bénéficie d'un grand appui dans son Sahara aux niveaux international et arabe.
Dans le sillage des efforts onusiens visant à trouver une issue à ce différend artificiel, le journal estime que la résolution onusienne N 1309 du 25 juillet 2000 insiste sur le recours à un règlement politique en tant que l'une des options qui permettent de relever les problèmes posés par l'organisation d'un référendum.
"Le Maroc a proposé son initiative d'octroi d'une large autonomie aux provinces du Sud sous souveraineté marocaine", ajoute le journal, notant que cette initiative a été "largement saluée par les grandes puissances, car il s'agit d'une solution idéale et réaliste à ce conflit".