Pas moins de 700 compteurs d’eau utilisés pour l’arrosage des espaces verts ont été recensés dans les différents arrondissements de Casablanca. De plus, ces compteurs d’eau tournent sans interruption. Autant dire que la quantité d’eau gaspillée est énorme. Les pratiques de détournement d’eau de ces compteurs par des habitants aggrave la situation, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 6 et 7 août.
Ce qui a poussé le Conseil de la ville de Casablanca, en coordination avec les services de la Lydec, à prendre des décisions pour mettre un terme aux arrosages avec de l’eau potable. C’est dans ce cadre que «la présidente de la commune urbaine a décidé de fermer 200 compteurs d’eau avant d’élargir la même décision, au cours de la semaine prochaine, à 500 autres dans les différents arrondissements de Casablanca». Parallèlement à ces mesures, «les eaux usées de la métropole seront désormais traitées et exploitées pour irriguer les espaces verts».
De même, fait savoir le quotidien, les eaux de certaines sources naturelles, notamment celle de Sidi Abderrahmane, seront utilisées pour irriguer les espaces verts dans la zone de Aîn Diab et les jardins des préfectures d’Anfa et de Hay Hassani.
Par ailleurs, poursuit le quotidien, les relevés des compteurs de la commune urbaine montrent que des sommes importantes, qui se chiffrent en millions de dirhams, sont gaspillées en raison de cet arrosage parfois sauvage des espaces verts dans la ville. La situation dure depuis des années, fait remarquer le quotidien, alors que les ressources hydriques sont en baisse pour la quatrième année consécutive à cause de la baisse de la pluviométrie et la sécheresse.
Dans une déclaration au quotidien, Ahmed Afilal, vice-président du conseil de la ville de Casablanca, chargé du secteur de la propreté, a affirmé que la situation est maîtrisée dans la métropole, appelant les citoyens et les différents intervenants dans le secteur industriel à s'habituer à une rationalisation de la consommation d'eau.