Quelques heures après l’annonce du démantèlement par le bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), relevant de la direction générale de la surveillance du territoire national (DST), d’une cellule terroriste affiliée à Daech, la découverte de produits explosifs dans le quartier Moulay Rachid à Casablanca a mis en état d’alerte les services de sécurité de Casablanca.
Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui se penche sur cette affaire dans son édition du week-end des 8 et 9 septembre, un impressionnant dispositif de sécurité a encerclé, à l’aube de ce vendredi, la zone d’«Al Massira 3» dans le quartier Moulay Rachid, avant d’interpeler un individu et de saisir des produits explosifs qu’il aurait volé dans le laboratoire de la faculté des sciences de Ben M’sik.
Les sources du quotidien ajoutent que les investigations des services sécuritaires de Casablanca les ont conduits à arrêter une complice dans la même zone. Cette dernière, qui serait une étudiante à ladite faculté, est une sœur du premier suspect. Dès qu’elle a été informée de l’arrestation de son frère, elle s’est immédiatement débarrassée des produits explosifs qu’elle détenait chez elle. Les deux personnes ont été conduites dans les locaux de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour approfondissement d’enquête sous la supervision du parquet général compétent.
Cette affaire a également été abordée par les quotidiens Assabah et Akhbar Al Youm dans leur édition du même week-end. Les sources des deux quotidiens s’interrogent sur les liens entre l’arrestation de ces deux personnes et le démantèlement, jeudi, d’une cellule terroriste, composée de trois personnes, âgées de 25 et 26 dans, actifs dans les villes de Tétouan et Agadir.
Et de préciser que cette affaire et les personnes arrêtées auraient surtout un lien avec la disparition d’une quantité de produits chimiques du laboratoire de la faculté scientifique de Ben Ms’ik. L’étudiante interpellée dans cette affaire réside sur le boulevard Driss El Harti, à quelques mètres de la faculté, dans la préfecture de l’arrondissement de Ben Ms’ik. L’enquête suit son cours en vue d'élucider cette affaire qui intervient juste après la neutralisation de la cellule d’Agadir et de Tétouan.