Les éléments de l’inspection judiciaire appartenant à la gendarmerie royale de la ville de Kelaât M’Gouna ont arrêté trois personnes pour relations sexuelles hors-mariage et harcèlement sexuel, nous apprend Al Akhbar qui, dans son édition du mercredi 11 mars, cite des sources locales. Parmi les mis en cause, figure l'une des principales figures du Parti de la justice et du développement. Tout a commencé quand un membre du parti a soupçonné son épouse d’entretenir une relation avec le secrétaire local du parti. Suite à la plainte qu'il a déposée, une enquête a été ouverte. Munis d’un mandat, les éléments de la gendarmerie ont perquisitionné un appartement appartenant à l’épouse et soupçonné d’être le lieu de retrouvailles des deux amants. Prise en flagrant délit, la femme en question y a été retrouvée en compagnie d’un jeune homme, poursuit Al Akhbar. Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque, ajoute le quotidien, l'épouse a été prise sur le fait avec un autre homme que le secrétaire local du parti de la Lampe. Arrêtée, l’épouse accusée d’adultère a, à son tour, accusé le secrétaire local du PJD de harcèlement. Elle a bien avoué une relation illégale, mais a affirmé qu'elle s'était faite sous la menace. Le responsable PJD a tout nié en bloc mais, dans sa déclaration, son accusatrice a multiplié les détails, notamment sur sa chambre à coucher, et maintenu le caractère forcé de la relation qu’elle avait entretenue avec lui. Contacté par Al Akhbar, le bureau local du parti a rejeté toute implication de son premier responsable dans cette affaire, affirmant qu’il s’agissait d’un complot sur fond électoraliste et politique. Mais des sources d’Al Akhbar confirment l’existence de cette relation, tout en soulignant que certaines parties au sein de la Lampe ont cherché à persuader l’auteur de la plainte de revenir sur ses accusations. En vain.
Par Maya Zidoune
Le 10/03/2020 à 19h21









