Désigné au mois de février 2006, l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, qui avait succédé à son compatriote feu Habib Boulares, également ex-chef de la diplomatie tunisienne, aura passé neuf ans à Rabat, siège du secrétariat général, sans arriver à faire bouger les choses à cause du blocage dû aux relations tendues entre le Maroc et l’Algérie.
L'UMA reste otage du différend entre Rabat et Alger, à cause du conflit du Sahara, les Algériens ne cessant de financer les campagnes hostiles au Maroc et d’acheter voix et prises de position dans le seul dessein de servir de vieilles visées hégémoniques et de nuire à l’intégrité territoriale du Maroc. Le dernier sommet des chefs d’Etat remonte, en effet, au mois d’avril 1994 à Tunis.
Il est à souligner que trois des cinq chefs d’Etat ayant signé le traité de Marrakech du 7 février 1989 portant création de l’UMA sont décédés: le Roi Hassan II, le président algérien Chadli Ben Jedid et le guide libyen Mouammar Kadhafi, alors que les présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali et mauritanien Mouaouya Ould Sidi Ahmed Taya ont été destitués et se trouvent, actuellement, en exil.




