Justice: un parlementaire de Sidi Kacem placé sous contrôle judiciaire

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Revue de presseUn député et vice-président de la région Rabat-Salé-Kénitra a été placé sous contrôle judiciaire pour des soupçons de dilapidation de deniers publics. Une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 18/01/2024 à 22h17

Député du parti de l’Istiqlal de la circonscription de Sidi Kacem et vice-président de la région Rabat-Salé-Kénitra, M.H a été déféré devant le procureur général du Roi pour son implication présumée dans des crimes de dilapidation des deniers publics lors de son mandat à la tête du conseil communal de Sidi Kacem.

Le procureur général du Roi a déféré le député et vice-président de la région Rabat-Salé-Kénitra devant le juge d’instruction. Ce dernier a décidé de le placer sous contrôle judiciaire jusqu’à nouvel ordre. Cette décision contraint ainsi le député et l’élu régional à pointer chaque jour auprès du commissariat le plus proche.

Comme le rapporte le quotidien Assabah, M.H fait l’objet d’une plainte déposée auprès du ministère de l’Intérieur, l’accusant de plusieurs malversations financières lors de son mandat à la tête du conseil communal de Sidi Kacem (2015-2021). D’après les sources du journal, la plainte pointe plusieurs dysfonctionnements.

Il est ainsi accusé de négligence dans la perception des impôts estimés à des millions de dirhams, notamment ceux imposés sur les terrains non-bâtis, les revenus des marchés, ainsi que la location de magasins commerciaux destinés à l’exercice d’activités professionnelles.

La négligence du prévenu est également pointée du doigt dans les taxes imposées sur l’occupation du domaine public et celles imposées sur le transport des voyageurs.

Par ailleurs, la plainte déposée sur le bureau du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, mentionne également les dépenses de gestion, de restauration et de déplacement entre les villes et les provinces du Royaume.

D’après les sources du journal, le député a nié les faits, en assurant que tout ce qu’il a fait durant ce mandat faisait partie de ses responsabilités. Quant aux malversations dont il est accusé, il les impute à d’autres responsables du conseil communal.

Par Khalil Rachdi
Le 18/01/2024 à 22h17