Istiqlal: accord fragile entre Chabat et Ould Errachid

Le360

Revue de presseKiosque360. La médiation menée par Abdelouahed El Fassi a abouti à un accord entre le clan de Hamid Chabat et les partisans de Hamdi Ould Errachid. Cet accord, jugé vulnérable, prévoit notamment la tenue d’un congrès extraordinaire et la suspension des sanctions disciplinaires infligées à Baddou.

Le 12/04/2017 à 22h26

Les tensions qui secouent le parti de l’Istiqlal (PI) depuis plusieurs semaines céderont-elles la place à la réconciliation? C’est l’objectif de la médiation menée par Abdelouahed El Fassi, fils d’Allal El Fassi, fondateur du parti de la Balance.En effet, après une réunion qui a duré plus de quatre heures, au domicile de Bouâmar Taghouane, entre le clan de Hamid Chabat et les partisans de Hamdi Ould Errachid, un accord verbal a été conclu entre les deux parties après un vif échange d’accusations et de critiques.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce jeudi 13 avril, les deux parties ont convenu de tenir un congrès extraordinaire le 29 avril en vue de réformer l’article 91 des statuts du parti.Cet article stipule que le nombre des membres de la commission préparatoire doivent être de 150 élus par le Conseil national, tandis que le texte actuel considère tous les membres du Conseil national comme des membres de la commission préparatoire.

De même, Hamid Chabat a accepté de suspendre les sanctions disciplinaires qu’il avait infligées à Karim Ghellab, Yasmina Baddou et Taoufiq Hjira, à condition qu’ils lui présentent des excuses. Mais Hamdi Ould Errachid s’est opposé à ces conditions, appelant Chabat à annuler également la décision d’exclusion qu’il avait signée contre Mohamed El Ouafa.

A la fin de la réunion, les médiateurs ont appelé les deux parties à signer un accord pour s’engager à concrétiser ses clauses, mais Hamid Chabat a quitté la salle, demandant de laisser la signature au lendemain. Mais, affirment les sources du quotidien, le lendemain, il n’a plus donné signe de vie.Et d’ajouter que les partisans de Hamdi Ould Errachid, qui ont interprété le comportement de Chabat comme une manœuvre, lui auraient lancé un ultimatum: «S’il ne signe pas l’accord d’ici vendredi, cet accord sera renvoyé aux calendes grecques». 

Par Mohamed Younsi
Le 12/04/2017 à 22h26