«Printemps arabe» ou «hiver arabe» ? The Economist évoque plutôt «l’hiver arabe», cinq ans après le suicide par autodafé du jeune tunisien Bouazizi entraînant dans son feu ravageur tout le monde arabe ou presque. Le magazine britannique dresse à cette occasion un terrible constat: jamais l’état du monde arabe, et à quelques exceptions près, n’aura été aussi critique. Il «pleut» partout des bombes, de la Syrie jusqu'en Libye, en passant par l’Irak, ou plus encore le Yémen.
Or, il se trouve que dans ce vaste océan de troubles, un pays arabe «continue de prospérer sereinement», relève The Economist. Faisant valoir «l’exception» du royaume du Maroc qui «partage avec l’Algérie des frontières fermées depuis maintenant vingt-et-un ans».
Avec les monarchies du Golfe, le royaume du Maroc a réussi non seulement à préserver sa stabilité mais aussi à «prospérer dans la quiétude», certifie The Economist, estimant que la stabilité politique que vit le royaume lui a permis de percer aussi sur le front économique à la faveur d’une prospérité appelée des vœux et des hautes luttes de tous les marocains.