Hamid Chabat: "Le discours du roi est objectif et historique"

Hamid Chabat, secrétaire général, du parti de l'Istiqlal.

Hamid Chabat, secrétaire général, du parti de l'Istiqlal. . Brahim Taougar - Le360

L'Istiqlal tient une réunion ce jeudi matin au lendemain du discours du roi Mohammed VI pour aborder la question de "l'ensemble des territoires marocains spoliés, y compris le Sahara".

Le 07/11/2013 à 13h13

"Le discours adressé mercredi à la nation par le roi Mohammed VI du Maroc est un discours logique et objectif. Il comporte des marques historiques", a déclaré jeudi à Le360 le secrétaire général de l'Istiqlal, peu avant l'ouverture d'une réunion de son parti. Cette réunion, a-t-il affirmé, doit notamment examiner la question "de l'ensemble des territoires marocains spoliés, y compris le Sahara oriental".

Hamid Chabab a souligné que le Maroc et son mouvement de libération auraient dû, deux ou trois ans avant l'indépendance du royaume en 1956, "régler définitivement la récupération des territoires spoliés du Sahara oriental incluant Tindouf, Béchar, Knadssa, Hassi Beida ainsi que ceux de Sebta, Melilla, des îles avoisinantes." Le chef du parti nationaliste a fait endosser la "responsabilité de cette situation à la puissance coloniale qui avait considéré à l'époque l'Algérie comme étant une deuxième France. Là où il y avait des régions riches en mines et en pétrole, cette puissance coloniale les avait occupées. Le Maroc en a payé le prix. Il avait préféré retarder le règlement de ces questions en faisant preuve de solidarité, de compréhension", a ajouté le leader de l'Istiqlal.

"Etant donné le voisinage, l'islam et le sang que les Marocains avait versé pour ce pays, le Maroc avait accepté que ce dossier territorial ne soit discuté qu'après l'indépendance de ce voisin devenu ingrat. C'est l'histoire véridique", a déclaré Hamid Chabat. "L'actuelle campagne enragée de l'Algérie s'explique par le fait que les militaires de ce pays n'ont pas encore digéré la cuisante défaite de la guerre des sables de 1963, sachant que cette débâcle à laquelle avait assisté, aux côtés de l'armée algérienne, Hosni Moubarak, l'ancien président égyptien déchu, avait eu lieu il y a exactement 50 ans", a conclu Hamid Chabat.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/11/2013 à 13h13