Du 28 février au 2 mars prochain, les enseignants-cadres des Académies seront en grève pour protester contre «les mesures arbitraires du ministère de l’Education nationale, notamment la multiplication des conseils de discipline et des suspensions» que déplore la Coordination nationale regroupant ces enseignants dits «contractuels», recrutés par les Académies régionales d’éducation et de formation (AREF).
Dans sa livraison du 28 février, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que la Coordination nationale avait, avant d’organiser cette grève, réagi positivement en décidant de suspendre le boycott de MASSAR, la plateforme gouvernementale censée recueillir les notes et les feuilles d’examen. Mais les décisions disciplinaires prises par le ministère de tutelle à l’encontre des contractuels ont envenimé la situation.
Ainsi, les enseignants dits contractuels réunis au sein de la Coordination nationale ont décidé de faire grève du 28 février au 2 mars prochain pour défendre «la dignité des enseignantes et des enseignants», rapporte le quotidien arabophone. Ce débrayage intervient dans une période particulièrement chaude pour le ministère de l’Education nationale, dirigé par Chakib Benmoussa.
Car, outre les grèves des contractuels, les enseignants dits «diplômés» prévoient à leur tour d’organiser différentes formes de protestations les 7, 8 et 9 mars prochains. Objectif: protester contre le non-respect de l’accord du 18 janvier relatif à l’organisation d’un examen permettant un changement de statut pour les enseignants «diplômés», précise Al Ahdath Al Maghribia.
Les conseillers d’orientation ont décidé, eux aussi, de monter au créneau en appelant à une grève nationale les 1er et 2 mars prochains. Ils protestent contre les conclusions du dialogue social du secteur qui ignore leur dossier revendicatif, explique le quotidien. Ce dossier comprend notamment l’unification du statut et la modification du règlement interne du Centre de l’orientation et de la planification.