«Tout ce qui se publie dans les médias est faux. Le secret est bien gardé entre le Chef du gouvernement et les partis politiques concernés». C’est la réponse de Nabil Benabdallah aux questions de Al Ahdath Al Maghribiya, dans sa livraison de ce vendredi 10 novembre, concernant les tractations en cours pour le remplacement des quatre ministres débarqués après la colère royale du 24 octobre dernier.
Selon Al Ahdath, il ne serait pas uniquement question, lors du prochain remaniement, de remplacer les ministres limogés. Certains portefeuilles pourraient changer de main. Exemple: le ministère de l’Éducation, chapeauté par un Mohamed Hassad (MP) désormais banni, pourrait bien atterrir dans l’escarcelle d’un autre responsable affilié à un autre parti de la majorité.
Mais, au-delà de cet aspect, Al Ahdath attire notre attention sur le fait que ce qui était prévu comme étant un léger remaniement de l’équipe El Othmani pourrait déboucher sur un remaniement de fond en comble. Et ce dans le sens où les partis de la majorité (PJD, RNI, MP, UC, USFP et PPS) pourraient revendiquer une nouvelle répartition des portefeuilles ministériels. D’où une nouvelle configuration de tout l’Exécutif.
Exemple, l’USFP de Driss Lachgar aurait dans sa ligne de mire le ministère aux Affaires africaines qui devra être mis en place sur instructions du roi Mohammed VI.
Et, on l’aura compris, le prochain remaniement gouvernemental se fera bien au détriment de quelques partis de la majorité, et au profit d’autres.