Gouvernement: Akhannouch appelle ses ministres à rationaliser les dépenses

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement.

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. . DR

Revue de presseKiosque360. Les différentes dépenses publiques seront mises au régime sec pour faire face aux répercussions négatives de la crise pandémique du Covid-19 et de l’impact de la guerre en Ukraine sur le pays. A ce propos, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, vient d’interpeller ses ministres. Cette revue de presse est tirée du quotidien Al Ahdath.

Le 23/03/2022 à 18h57

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. C’est dans ce cadre que s’inscrit la batterie de mesures que vient de prendre le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en appelant ses ministres, toutes les administrations et les établissements publics à rationaliser leurs dépenses. Par le biais d’une circulaire adressée aux ministres, aux ministres délégués, aux hauts commissaires et au commissaire général, le chef du gouvernement a invité les départements ministériels et institutions à établir leurs propositions de programmation budgétaire triennale (PBT) 2023-2025, assorties des objectifs et des indicateurs de performance, en prenant en compte cette mesure de rationalisation des dépenses.

Ainsi, les dépenses des différents secteurs publics seront rationalisées et les ressources disponibles orientées vers les priorités stratégiques, rapporte le quotidien Al Ahdath dans son édition du jeudi 24 mars. Les différents départements de l’Etat sont ainsi appelés à mettre au point des propositions de programmation budgétaire en coordination avec la direction du budget au ministère de l’Economie et des finances, indiquent les sources du quotidien.

En ce qui concerne les postes budgétaires, les propositions devraient être axées sur l’indispensable pour garantir la continuité et le bon fonctionnement des services publics, et mettre en place des politiques de redéploiement pour combler les déficits. La circulaire du chef du gouvernement appelle également à réduire ou à supprimer les dépenses non indispensables, comme les dépenses de transport ou de déplacement, la gestion du parc automobile, la location et l’ameublement des sièges, l’aménagement des locaux, les déplacements à l’étranger, les réceptions, les cérémonies, les colloques et les conférences.

Il est également question de réduire les dépenses relatives aux études et de soumettre les appels d'offres les concernant à une autorisation préalable du chef du gouvernement. Ces études devraient être effectuées par les services des départements concernés.

Tout en soulignant la nécessité d'impliquer tous les secteurs ministériels et institutions publiques dans la rationalisation des dépenses, la circulaire du chef du gouvernement accorde une priorité aux engagements concernant les projets d’investissement en cours de réalisation, surtout ceux pour lesquels des conventions ont été signées devant le roi Mohammed VI et les projets financés par des partenaires internationaux.

Par Mohamed Younsi
Le 23/03/2022 à 18h57