Dans son édition du mercredi 10 juin, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia revient sur les propositions des partis politiques pour la gestion de la période post-Covid-19. Des mesures incitatives plutôt «timides» et qui se contentent, ajoute le journal, de ressasser inlassablement les mesures déjà prises par l’Etat pour faire face aux conséquences de l’épidémie.
Quoi qu'il en soit, les partis politiques prétendent proposer des moyens de contenir la propagation du virus et des mécanismes de relance efficaces convergeant vers le même but: le renforcement du rôle régalien de l’Etat. Il y a d'ailleurs eu un large consensus politique entre le PJD et les partis de l’opposition sur la nécessité d’accorder une attention particulière au citoyen et au secteur de la santé.
Concernant la gestion de la période post-pandémie, l’autre revendication du Parti de la Justice et du développement (PJD) porte sur un allègement progressif du confinement. Dans une note adressée au Chef du gouvernement, le parti propose notamment un plan de reprise visant à soutenir l’offre et la demande, ainsi que l’emploi.
La motion la plus originale est défendue par les Istiqlaliens qui exigent la mise en place urgente d’une cartographie sanitaire englobant les deux sphères privée et publique, avec un intérêt particulier pour les régions les moins équipées en matériel médical. Le parti présidé par Nizar Baraka appelle ainsi à envisager la création d'unités régionales mixtes en vue d'offrir une offre de soins convenables aux populations du monde rural. Le parti appelle, de même, à lancer un programme d’investissement public qui permettra, à terme, de doper les investissements.
Le PPS apporte également sa touche avec son programme de rupture intitulé «L’après-pandémie Corona…: les propositions du PPS pour un contrat politique nouveau». Un document qui se penche sur l’élaboration d’un plan économique indispensable à la relance et à la concrétisation de la justice sociale.