Forêts: signature d’un jumelage institutionnel avec l’Union européenne

Forêts: signature d’un jumelage institutionnel avec l’Union européenne

Le 22/05/2025 à 19h56

VidéoAbderrahim Houmy, directeur général de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts et l’Union européenne ont conclu un jumelage institutionnel pour une gestion durable, inclusive et résiliente des forêts.

La cérémonie s’est tenue en présence d’Abderrahim Houmy, directeur général de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, de la Délégation de l’Union européenne au Maroc, ainsi que de représentants de plusieurs pays partenaires: la France (chef de file du projet), l’Italie, la Suède et la région andalouse d’Espagne. Étaient également présents des responsables institutionnels marocains, notamment du ministère de l’Économie et des Finances, aux côtés d’experts forestiers et environnementaux.

Ce jumelage s’inscrit dans le cadre du programme européen «Al Ard Al Khadraa – Terre Verte», financé par l’Union européenne. Il symbolise la solidité du partenariat stratégique entre le Maroc et l’UE sur des enjeux majeurs: adaptation aux changements climatiques, préservation des ressources naturelles et renforcement des capacités de gouvernance environnementale.

Pour Abderrahim Houmy, ce partenariat reflète «une convergence d’ambitions et d’actions concrètes au service d’un avenir sobre en carbone, inclusif et résilient». Il marque, selon lui, une volonté partagée d’ancrer une gestion moderne et durable des écosystèmes forestiers, en réponse aux défis croissants liés à la dégradation des forêts.

Piloté par un consortium européen, le projet repose sur un mécanisme de coopération structuré autour du partage d’expériences entre institutions homologues, de l’échange de bonnes pratiques et du transfert de savoir-faire.

Il couvre plusieurs domaines stratégiques: gouvernance forestière, innovation technologique, recherche appliquée et renforcement des compétences des professionnels du secteur forestier.

À travers cette initiative, le Maroc et ses partenaires européens entendent bâtir une véritable alliance verte, fondée sur la coopération technique et la vision commune d’une transition écologique durable.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 22/05/2025 à 19h56