«La sortie du ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, sur la propagation de fausses informations, soulève de nouveau des questions sur la responsabilité en matière de diversion informationnelle», écrit l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 1er et 2 février.
En dressant ce constat, l’éditorialiste s’interroge sur «les mesures à mettre en place par le gouvernement afin de lutter contre les rumeurs et les fakes news sur les réseaux sociaux». Ce faisant, explique-t-il, «le laxisme aura des conséquences dramatiques, car les fake news sèment le doute sur des dossiers sensibles comme la vaccination et les mesures de protection de la santé».
Il faut donc légiférer pour régir le secteur, soutenir les médias professionnels, renforcer et moderniser les canaux de communication officielle pour accompagner les transformations sociétales et les attentes de l’ère moderne. «La responsabilité des secteurs gouvernementaux compétents est engagée. Certaines pages sur les réseaux sociaux détiennent un pouvoir symbolique, qu’elles exercent en provoquant le buzz en puisant dans le registre du populisme et des émotions».
Dans ce contexte, conclut l’éditorialiste, «nous sommes appelés à protéger l’opinion publique de la désinformation, des rumeurs, des informations factices et de la diversion informationnelle qui servent des agendas obscurs. Il faut accorder à la problématique une importance équivalente au degré du mal qu’elle engendre».
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