A l’occasion de la réunion de la majorité gouvernementale organisée le 13 novembre dernier, les leaders du RNI, du PAM et de l’Istiqlal ont tenu à s’exprimer sur la crise qui frappe l’éducation nationale. Depuis quelques semaines, le secteur est ébranlé par les grèves des enseignants qui contestent l’adoption du nouveau statut des fonctionnaires de l’Education nationale.
Ce mouvement de protestation paralyse l’éducation nationale. Rien que le 15 novembre dernier, les grèves et marches organisées dans ce sens devant les directions provinciales de l’Education ont touché pas moins de 12.000 établissements scolaires de l’enseignement public. Une tension que l’exécutif est décidé à apaiser.
Comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 17 novembre, le chef du gouvernement et président du RNI, Aziz Akhannouch, a annoncé lors de la réunion de la majorité qu’une commission ministérielle sera mise en place pour ouvrir le débat avec les syndicats et régler les points litigieux de ce nouveau statut.
Annoncée par le chef du gouvernement, cette commission ministérielle sera composée du ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, du ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, ainsi que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, rappelle le journal arabophone.
Lors du point de presse organisé à l’issue de la réunion de la majorité, Aziz Akhannouch a assuré qu’il est «disposé à présider la première réunion de cette commission pour définir la voie que nous emprunterons. Et après, je veillerai à suivre son travail pour parvenir à des solutions qui permettront à nos enfants de reprendre leurs cours». Et d’insister: «Nous nous soucions des enseignants et nous voulons qu’ils reprennent le travail. Ce sont les élèves et leurs parents qui attendent leur retour en classe».