L’Union socialiste des force populaires (USFP) a remporté deux sièges de la Chambre des représentants de Guercif et Nador, qui avaient été invalidés par la Cour constitutionnelle au titre des législatives du 7 octobre 2016.
Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) devrait pousser un grand ouf de soulagement. Accusé, entre autres, d’avoir fait perdre à sa formation politique un groupe parlementaire, le voilà qui le retrouve. L’USFP n’avait jamais perdu de groupe parlementaire.
Cette petite victoire de l’USFP (qui compte désormais 21 députés) ou plutôt de Lachgar peut s’apparenter à un baroud d’honneur pour sauver la face. Lachgar se sait partant. Tout est de savoir comment.
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On retiendra, pour le prestige, que le parti d’Abderrahim Bouabid était en lice avec l'historique Parti de l'istiqlal (PI), le puissant Parti de la justice et du développement (PJD), le tentaculaire parti du Mouvement populaire (MP), le dévastateur Parti authenticité et modernité (PAM), en plus de l'agitateur groupement qu'est la Fédération de la gauche démocratique (FGD).
Avec cette «victoire», Driss Lachgar qui, selon de nombreux militants USFPistes, a accepté la tenue d’un congrès extraordinaire, aurait plus d’un argument pour imposer "son" successeur à la tête du parti. Sérieusement?