La tension monte au sein des conseillers communaux du RNI à Rabat, après la désignation du coordinateur régional du parti, Saad Benmbarek, à la tête de la liste en lice pour briguer un siège de député dans la circonscription de l’Océan durant les élections partielles prévues en septembre.
Des sources de l’intérieur du parti soulignent que la candidature de Benmbarek est fortement rejetée par les bases du parti et les conseillers dans les communes de la ville, rapporte Al Akhbar du mardi 6 août.
Les mêmes sources indiquent que «Benmbarek aurait été en conflit avec plusieurs élus qui avaient d’ailleurs publié un communiqué dans lequel ils avaient annoncé qu’il refusaient son maintien dans son poste en tant que coordinateur régional du parti. Il l’accusent, en outre, d’être derrière la faillite des sociétés Rabat Parking et Rabat Animation lorsqu’il présidait leurs Conseils d’administration en tant que président du Conseil préfectoral de Rabat».
Dans ce contexte, le président du groupe des conseillers du RNI au Conseil communal de Rabat, Said Tounarti, a indiqué que «la direction du parti a reçu la liste des noms proposés pour être parrainés en vue des élections partielles dans la circonscription de l’Océan. La direction est consciente de l’importance du choix des personnes les plus appropriées pour remporter ce siège parlementaire. Elle ne choisira certainement pas la personne qui traîne des dossiers de mauvaise gestion au niveau régional et local».
D’un autre côté, relaie Al Akhbar, des sources locales soulignent que cette compétition électorale sera disputée par de nouvelles figures, tout en confirmant que les candidats qui ont été défaits lors des élections précédentes ne se représenteront pas. Il est notamment question de l’ancien secrétaire général du PJD, Saad Eddine El Othmani, et du patron actuel du PP, Nabil Benabdallah.
Il faut rappeler que la Cour constitutionnelle avait déchu Abderrahim Ouaslam de son mandat parlementaire et que la Cour de cassation avait rejeté son recours. L’ex-député a été condamné par la Cour d’appel de Rabat à 8 mois de prison avec sursis et une amende de 100.000 dirhams dans une affaire d’émission de chèques sans provision.