A 48 heures de la tenue de cette réunion décisive pour le parti de la Balance, les observateurs prévoient un rapprochement avec le PJD et une attaque en règle de Hamid Chabat, le leader istiqlalien, contre le ministère de l'Intérieur qu'il accuse de tentatives de fragilisation du parti de feu Allal El Fassi.
"Le rapprochement de l'Istiqlal avec le PJD est une possibilité qui circule avec instance au sein du Conseil national, organe décisionnel suprême du parti", ont déclaré des militants istiqlaliens interrogés par Le360.
Bien que la menace du boycott du prochain scrutin soit brandie, il y a peu d’espoir qu'elle soit retenue. C'est le choix entre une alliance avec les partis de la majorité ou celle avec les trois autres composantes de l'opposition qui domine actuellement les débats internes.
Mais, d'après nos sources, le Conseil national va pousser Hamid Chabat "à rejoindre son partenaire du passé à savoir le PJD, une formation à référence islamique plus proche des idéaux politiques istiqlaliens.
"Une majorité des membres du Conseil national refuse que l'Istiqlal continue à avoir un pied dans l'opposition et un autre dans la majorité. Il faut que le parti décide avec quel compagnon il compte prendre la route des prochaines élections. Le PJD semble le plus apte dans le contexte actuel", selon un membre du Comité exécutif du parti ayant requis l'anonymat.