Selon le quotidien Assabah, dans sa livraison du vendredi 11 décembre, l’on assiste ces derniers temps à l’élargissement du cercle des milieux politiques qui appellent à baisser l’âge du vote à 16 ans, en vue de booster le taux de participation aux échéances électorales régulièrement organisées dans le pays.
C’est le Front des forces démocratiques qui est le dernier à décliner un paquet de propositions visant à faire réussir la prochaines élections prévues en 2021. Parmi ces propositions, on trouve justement celle d’ouvrir la voie aux jeunes de 16 ans révolus à s’inscrire sur les listes électorales.
Le secrétariat général du FFD a exigé également que les Marocains de l’étranger aient la possibilité de participer aux élections en tant que votants et candidats, après leur inscription sur les listes électorales des circonscriptions nationales de leur choix, comme le prévoit la loi 57-11, ou sur une liste électorale établie dans leur pays d’accueil, en fonction du découpage consulaire.
Selon Assabah, le FFD soutient le droit des Marocains du monde à exercer leurs droits et obligations nationaux à partir des pays de résidence, tout en reconnaissant également le droit des prisonniers à participer au vote, à moins qu’ils n’en soient privés en vertu d’une condamnation judiciaire, comme le prévoient les articles 7 et 8 de la loi 57-11.
Autre proposition des FFD, les nécessaires nettoyage et mise à jour des listes électorales, surtout en vue d’y adjoindre les nouveaux électeurs ayant atteint l’âge de la majorité électorale. D’ailleurs, une campagne des partis politiques s’impose en vue de convaincre les non-inscrits de la nécessité de figurer sur les listes électorales et de participer au vote.
Les FFD rejoignent ainsi la Jeunesse du Parti de la justice et du développement, qui a déjà appelé à donner aux jeunes de 16 ans la possibilité de participer aux élections, en vue d’élargir la base électorale au Maroc, voire de lutter contre l’abstentionnisme des jeunes. Pour faciliter la tâche à cette frange, la jeunesse PJDiste propose également l’introduction de l’inscription électronique sur les listes électorales, après leur révision.
