Après le retour à la stabilité à El Guerguerat, les gamineries du Polisario ont révélé que le front avait bel et bien été déstabilisé. Sa déclaration de guerre n’a pas dépassé, sur le terrain, des tirs en l'air de fantasia, sous la surveillance de la Minurso, et des actes de vandalisme à proximité d’un consulat marocain.
Dans sa livraison du 17 novembre, le quotidien Assabah explique ainsi que les éléments des Forces Armées Royales (FAR) ont riposté à des tirs de harcèlement effectués par les miliciens du Polisario le long de la ligne de défense.
En citant le Forum FAR-Maroc sur le réseau social Facebook, le quotidien rapporte en effet que les miliciens du Polisario effectuent, depuis le 13 novembre, "des tirs de harcèlement le long de la ligne de défense, sans avoir causé de dégâts humains ou matériels dans les rangs des FAR".
Toujours selon la même source, les éléments des FAR ont riposté avec fermeté à ces tirs, occasionnant la destruction d’un engin porte-armes à l’Est de la ligne de défense, au niveau d’El Mahbes. Les FAR avaient, à ce propos, reçu l’ordre de ne tolérer aucune provocation de ce genre.
D’après Assabah, le front Polisario n’a pas véritablement osé monter au créneau. En effet, l’entité fantoche n’a pas formulé de demande de retrait à la représentation onusienne Minurso. Le front, poursuit le quotidien, s’est contenté de lancer une campagne de désinformation menée par ses médias et les opposants du Royaume, qui mènent une guerre de propagande ciblant le moral des Marocains.
Le Royaume a par ailleurs condamné "avec la plus grande fermeté", par la voix de son ambassadeur en Espagne, Karima Benyaich, les actes de vandalisme et de violence qui ont visé son consulat à Valence. "Nous avons suivi, ce matin, les agissements criminels et irresponsables que le Polisario a commandités à travers une poignée de malfaiteurs qui ont accroché ce que je qualifierai tout bonnement de torchon au niveau de l’enceinte du Consulat Général du Royaume du Maroc à Valence, à la place du drapeau national», a déclaré dimanche l’ambassadeur Karima Benyaich à la presse.