Ecole privés Vs tutelle: les frais de la discorde

Chakib Benmoussa, ministre de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports lors d'une réunion avec les représentants des écoles privées.

Revue de presseLors d’une récente rencontre entre la tutelle et les écoles privées, ces dernières ont nié toute entente sur une hausse généralisée des frais de scolarité lors de la prochaine rentrée. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Le 01/08/2024 à 20h02

A un peu plus d’un mois de la rentrée scolaire, le dossier de la hausse des frais scolarité est déjà sur la table des discussions entre le ministère de l’Education nationale et les écoles privées. Pour la tutelle, il est impératif que ces dernières tiennent compte du contexte financier des familles et respectent les dispositions de la loi en matière de frais de scolarité.

Dans son édition du vendredi 2 août, Al Akhbar revient sur les principaux points discutés entre le ministère et les associations représentant les écoles privées, lors d’une rencontre tenue entre les deux parties cette semaine. Parmi ces points figure la hausse éventuelle des frais de scolarité. Les représentants des écoles ont nié tout entente pour augmenter les frais, expliquant devant le ministère que les hausses décidées par certaines écoles le sont à titre individuel et tiennent compte des services proposés par ces établissements.

A ce sujet, les professionnels ont indiqué que de plus en plus de familles réclament que le financement de la scolarité s’applique également aux élèves du privé afin d’instaurer une certaine équité entre les familles, comme dans les secteurs de la santé ou de l’habitat.

Par ailleurs, les discussions entre la tutelle et les écoles privées ont également concerné le volet de la formation des enseignants. Sur ce sujet, l’une des doléances soumises au ministère concerne la mise en place de centres de formation dédiés aux enseignants du secteur privé afin de renforcer la qualité de l’enseignement.

Enfin, Al Akhbar rapporte que parmi les sujets discutés figure l’enseignement de l’amazigh dans les établissements relevant du secteur privé. A cet effet, les représentants de ce dernier ont réaffirmé leur pleine adhésion au projet mené par les pouvoirs publics dans ce cadre, preuve en est le démarrage de l’enseignement de cette langue dans un certain nombre d’écoles à la rentrée.

Par Fayza Senhaji
Le 01/08/2024 à 20h02