À la session extraordinaire d’hier, mardi 28 novembre 2023 au Conseil de la Ville de Casablanca, pour désigner les 20 représentants qui siègeront au conseil du groupement de collectivités territoriales Casablanca-Settat Distribution, les élus de l’opposition ont tenu à manifester leur grand mécontentement.
Ces élus, issus des partis de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et du Parti de la justice et du développement (PJD), ont ainsi vigoureusement dénoncé leur exclusion du groupe qui représentera la Commune urbaine de Casablanca au Conseil du groupement des collectivités territoriales Casablanca-Settat Distribution, annonce Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 30 novembre 2023.
Selon le quotidien, «les élus de l’opposition, surpris de cette [décision d’]exclusion au matin de cette session extraordinaire, ont accusé la présidente du Conseil de la Ville, Nabila Rmili, d’avoir ‘violé’ le règlement intérieur du Conseil de la Ville».
Dans leur intervention conjointe à cette assemblée, ils ont aussi tenu à faire savoir que «la présidente de la commune urbaine a notamment ‘violé’ les dispositions de l’article 120 du règlement intérieur du Conseil de la Ville».
Al Ahdath Al Maghribia rappelle que selon l’un des alinéas de cet article, la représentativité de la Commune urbaine dans des instances de ce type est assurée par «des membres délégués par le Conseil, en veillant à ce que leur désignation reflète proportionnellement la composition des groupes, tout en garantissant la représentativité de l’opposition».
Les membres du Conseil du groupement Casablanca-Settat Distribution seront au nombre de 214, issus de l’ensemble des communes, provinces et préfectures de la région de Casablanca-Settat.
Dans les zones urbaines de la région administrative de Casablanca-Settat, les membres de cette instance seront non seulement chargés de l’assainissement, mais aussi de la gestion et de la distribution d’eau et d’électricité.
Le monde rural sera aussi sous leur responsabilité, en ce qui concerne la prise en charge de ces services vitaux, rappellent des interlocuteurs que le quotidien a interrogés.