Pour l’extension du mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme au Sahara, le Parlement européen n’en démord pas. Après son rapport critique sur la situation dans les provinces sahariennes, diffusé en décembre dernier, la représentation européenne «s’étonne » que la Minurso n’inclue pas «une dimension des droits de l’Homme dans son mandat», notant que des experts de l’ONU ont exprimé leur préoccupation à ce sujet notamment «l’utilisation avérée de la torture pour obtenir des aveux dans les affaires pénales».
Dans une note d’actualité, diffusée ce mercredi, Strasbourg fait état de préoccupations «graves» et «justifiées» quant à un «mépris généralisé» par les forces de l’ordre de la primauté de la loi, estimant que les autorités répriment fortement «ceux (…) qui ne reconnaissent pas la marocanité du Sahara».
Une tonalité étrangement nouvelle de la part du Parlement européen, et qui appelle au moins une remarque. Pourquoi Strasbourg s’acharne-t-elle sur le Maroc et met-elle sous le boisseau la partie adverse, en l’occurrence Alger et Tindouf, qui détiennent la palme en matière de «violations humanitaires» ? Charité-business, vol d’aide humanitaire et des dons en médicaments, restrictions des libertés de mouvement et d’expression, connexion avérée avec les trafiquants d’armes et des êtres humains, liaisons dangereuses avec la nébuleuse terroriste essaimant la région sahélo-saharienne …
Voyez, on pourrait allonger le pedigree algéro-séparatiste mais une question s’impose. A qui profite cet acharnement anti-marocain ? N’est-ce pas à l’Algérie qui, faut-il ne pas l’affirmer en toute honnêteté, ne lésine sur aucun moyen, y compris et surtout les pétrodollars, pour commander des rapports délibérément anti-marocains ? Drôle d’Europe, Robespierre s'en serait retourné dans sa tombe !