Rien ne va plus dans les camps de Lahmada-Tindouf, qui font l’objet d’un siège d’une cruauté sans failles de la part des autorités algériennes et des milices séparatistes à leur botte.
Les autorités algériennes ont limité dernièrement la délivrance des autorisations de sortie des véhicules vers la zone extra-muros, une fois tous les dix jours pour chaque véhicule.
Ce nouveau tour de vis sécuritaire fait sortir à nouveau plusieurs dizaines de sahraouis. «Pas moins de soixante personnes se sont rassemblées ce mardi à partir de 11 heures devant le siège du soi-disant «ministère de l’intérieur», pour réclamer la levée des nouvelles mesures restrictives de déplacements vers la zone extra-muros du Sahara marocain», indiquent les sources de Le360.
Les protestataires ont bloqué l'entrée du siège dudit "ministère" en stationnant devant sa porte principale, pas moins de vingt camions sur lesquels ils ont affiché une banderole portant inscription: "Non aux corrompus"!
"Ils n'ont mis fin à leur action de protestation qu'à 13 heures", rapportent les mêmes sources.
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Pas plus tard que mardi 16 avril dernier, quatre-vingt sahraouis, dont des femmes, ont battu le pavé devant le siège du prétendu «Conseil national sahraoui» réuni sous la présidence du chef du polisario, Brahim Ghali, pour dénoncer la détérioration de la situation dans les camps de Lahmada, aggravée par ce siège inhumain, en imputant la responsabilité de la longévité du confit à la direction séparatiste du polisario. La détermination a été telle que les manifestants ont défié les nervis préposés à la protection de cette direction pour obliger le soi-disant «ministre de l’intérieur», le dénommé Mustapha Mohamed Ali Sid El Bachir, de quitter la salle de réunion pour entrer en négociation avec eux. Une promesse de rencontre leur a été faite par ce prétendu «ministre», en vue d’examiner leurs revendications.
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Or, rien n’a jusqu'ici été fait par la direction séparatiste pour remédier à la situation. Il faut préciser que le pouvoir de décision est du côté d’Alger, confrontée elle aussi à une révolution anti-système inédite.
Pour précision, le renforcement du siège autour des camps de Lahmada est notamment dû à la crainte de nouvelles défections dans les rangs du polisario.
Rappelons enfin que le 18 mars dernier, un «officier» du Front Polisario, de grade de «capitaine», s'était rendu aux Forces armées royales. Huit jours après, ce furent pas moins de 12 autres activistes du même Front Polisario qui lui avaient emboîté le pas pour rallier la mère-patrie.