Les concertations et les consultations entamées entre le gouvernement, les différents partenaires sociaux et le patronat pour mettre au point la future loi organisant le droit de grève, seront menées et encadrées par «la préservation du droit du salarié et les intérêts de l’investisseur».
C’est ce qu’a souligné le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de son passage, mardi 9 juillet, devant les membres de la chambre des conseillers dans le cadre de la séance des questions de politique générale.
En exhortant les centrales syndicales et le patronat à se comporter comme un «chef de famille», «le chef du gouvernement se montre très confiant» pour faire aboutir ce chantier, rapporte l’hebdomadaire La Vie Eco dans sa dernière livraison.
«Fin 2024, nous allons fêter avec les syndicats l’adoption de la première loi relative à la grève dans l’histoire du Maroc», a déclaré le chef du gouvernement au sein de l’Hémicycle.
Après cette annonce, le chef du gouvernement a révélé le reste de la feuille de route relative aux réformes prévues par son équipe gouvernementale. Ainsi, a-t-il dit, la prochaine rentrée sociale sera marquée par le lancement du chantier de la réforme des retraites, dont les pourparlers ont démarré. «On pourra aboutir à une réforme qui ne pénalise personne, ni l’Etat, ni l’employeur, ni les employés au cours de l’année 2025», a-t-il rassuré.
Après la validation de ce projet social vers la fin de la prochaine année législative, le cap sera mis sur le code du travail, relaie l’hebdomadaire. «Nous allons entamer le dialogue sur le sujet en 2026», a fait savoir le chef du gouvernement.