Le parquet français a exprimé sa gratitude envers les services de sécurité marocains, pour leur précieuse contribution à l’arrestation de deux ressortissants français, faisant l’objet de mandats d’arrêt dans le cadre d’une enquête visant un réseau international dirigé par le franco-algérien Mohamed Amra.
La procureure de Paris a salué le Royaume du Maroc, ainsi que les États-Unis et la Roumanie, les qualifiant de «partenaires essentiels», dans cette opération sécuritaire d’envergure, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 27 février.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait annoncé l’interpellation de ces deux individus, impliqués dans une affaire d’homicide volontaire ayant visé, le 14 mai 2024, des fonctionnaires d’un établissement pénitentiaire français.
Cet attentat avait facilité l’évasion d’un détenu français d’origine algérienne, finalement arrêté en Roumanie à la fin de la semaine dernière.
Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech, en étroite coordination avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont procédé à l’arrestation de ces deux suspects dimanche 23 février dernier.
Ces derniers faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par les autorités françaises, ainsi que de notices rouges d’Interpol.
Dans un communiqué, la DGSN a précisé que les recherches et les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont permis de localiser la cachette des deux ressortissants français.
Une opération sécuritaire minutieusement planifiée a ensuite été déployée, aboutissant à leur interpellation à Marrakech, dans le cadre d’une coopération renforcée entre les services de sécurité marocains et les autorités judiciaires françaises.
Il convient de rappeler que le présumé narcotrafiquant Mohamed Amra, considéré comme «l’ennemi public» le plus recherché de France, a été interpellé samedi 22 février à Bucarest, après neuf mois de cavale, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Rapatrié en France le mardi 25 février, il a été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation dont ceux de «meurtres, tentatives de meurtre, évasion, vol et recel de vol», dans une bande organisée, ainsi que pour le chef d’accusation d’«association de malfaiteurs».
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