Les walis et les gouverneurs récemment nommés par le Roi Mohammed VI seront confrontés à des enjeux sociaux et environnementaux complexes, comme la rareté de l’eau, l’isolement et les problèmes d’accès aux zones enclavées, ainsi que le chômage des jeunes.
Les représentants régionaux de l’administration territoriale devront aussi remédier à la problématique de la cherté de la vie et veiller à la sauvegarde de la paix sociale, «à défaut de quoi il n’y aura pas de développement, ni d’encouragement à l’investissement», relaie un éditorial d’Al Akhbar de ce lundi 21 octobre.
Les nouveaux agents d’autorité devront mettre en application les directives royales relatives à la gestion du stress hydrique, au suivi des projets de construction des stations de dessalement, à la sauvegarde de la nappe phréatique et à l’exploitation optimale des eaux pluviales.
«Parmi les dossiers chauds qui les attendent, figurent aussi le décrochage scolaire, surtout dans le monde rural, ainsi que le problème de la scolarisation des filles dans les zones éloignées», écrit l’éditorialiste d’Al Akhbar selon lequel, «pour ce faire, les walis et les gouverneurs sont appelés à fournir aux élèves de ces régions le transport scolaire et à poursuivre la construction des écoles, tout en les dotant des équipements nécessaires».
Par ailleurs, de nombreux habitants et investisseurs attendent avec impatience de voir ces nouveaux walis et gouverneurs «débloquer des dossiers en suspens dans le domaine de l’urbanisme, accélérer les études techniques, mettre en œuvre les plans d’aménagement et encourager les Petites et moyennes entreprises (PME)».
Il leur faudra, par ailleurs, «rationaliser la gestion des programmes de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) en modernisant les données et en actualisant les partenariats avec les associations et les coopératives, tout en se penchant sur ce qui est advenu des rapports d’inspection réalisés par les commissions de contrôle relevant du ministère de l’Intérieur», indique l’éditorialiste d’Al Akhbar.
Les walis et les gouverneurs devront également «se pencher sur les répercussions des luttes intestines au sein des conseils communaux qui retardent le développement», souligne Al Akhbar, qui ajoute qu’ils «devront, en outre, faire le suivi de l’exécution des projets relatifs à l’organisation de la coupe du monde 2030».
Autant dire, commente l’éditorialiste du quotidien, «que cette étape importante nécessite de rétablir la confiance et de lutter contre la corruption, de manière à ce que les citoyens en ressentent les effets dans tous les domaines».