"Nous avons décidé, a déclaré dimanche un membre de ce groupe, de surseoir à la préparation, et même à la tenue du congrès à ses dates initiales (du 27 au 29 septembre) pour permettre à la justice de trancher dans un délai raisonnable sur la plainte de Benchamas concernant l'illégitimité de la nomination de Samir Goudar, à la tête la commission préparatoire du congrès".
Ce dernier a publié au cours de ce week-end un communiqué dans lequel il explique que le gel et le report des préparatifs ont été motivés par le seul souci de ne pas interférer dans le cours du procès, dit de la "légitimité", prévu le mercredi 18 septembre devant le tribunal de première instance de Rabat.
Dans l'hypothèse que ce procès soit reporté, a expliqué le Groupe de l'Avenir, il est devenu "très difficile d'organiser un congrès alors que la justice n'a pas encore dit son dernier mot sur la plainte de Benchamas".
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Dans ce communiqué, Samir Goudar a par ailleurs nié les rumeurs selon lesquelles le ministère de l'Intérieur aurait demandé le report ou l'annulation du 4e congrès (prévu du 27 au 29 septembre).
Le report de ce congrès ne serait-il pas une nouvelle occasion de permettre aux deux parties de se réconcilier?, s'interroge-t-on.
Une réponse, formulée par le groupe de l'Avenir, n'a pas tardé à tomber: "la seule réconciliation possible, affirme ce groupe scissionnaire du PAM, c'est que Benchamas revienne sur toutes ses décisions de limogeages des cadres du parti".